Le sac végétal et bio-dégradable plutôt que le sac plastique

Le sac végétal et bio-dégradable plutôt que le sac plastique

Chercher et commercialiser des alternatives au plastique, miser sur le végétal et le biodégradable : tel est le credo de la jeune société genevoise BioApply.

Fondée il y a moins de deux ans, cette entreprise a déjà convaincu de nombreux clients d’abandonner le sac en plastique traditionnel en faveur d’une alternative plus écologique : un cabas qui ressemble à s’y méprendre à du plastique, mais qui est en fait fabriqué à base de maïs.

L’avantage est écologique : si le sac devait être abandonné dans la nature, il se transformerait en humus en quelques semaines, alors que le même processus prendrait des centaines d’années dans le cas du plastique.

Même incinéré, le sac bio présente un bilan environnemental supérieur au cabas plastique. Cet avantage écologique peut devenir un atout de marketing : c’est ce qu’explique l’un des clients de BioApply, l’entreprise Prosource, qui a géré tout les produits dérivés d’Alinghi.

Un atout qui a un coût : le sac biodégradable s’avère pour l’heure plus onéreux que son concurrent plastique. Mais ce désavantage est aussi un pari sur l’avenir : le plastique, c’est du pétrole, et le cours de l’or noir ne cesse de flamber.

BioApply s’est aussi emparé du débat qui fait fureur actuellement : la substitution du pétrole par des énergies d’origine végétale risque de se faire au détriment des cultures vivrières. A ce titre, la société genevoise s’est lancée dans la recherche d’un nouveau type de matière première qui ne serait plus issue directement de l’agriculture, mais qui serait recyclée à partir de déchets végétaux ou lactés.

Le défi est de créer une substance qui pourrait remplacer le PET, lui aussi produit à base de pétrole. Sélectionnée par Genilem, un organisme qui coache des jeunes entreprises jugées prometteuses, BioApply se profile aussi sur d’autres applications : elle commercialise déjà de la vaisselle jetable bio-dégradable et peaufine un projet de tongs, elles aussi « compostables ».

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