L’océan boit la tasse et la planète trinque

L’océan boit la tasse et la planète trinque

On l’appelle le «7e continent plastique». Constitué de milliards de déchets, dont la plupart proviennent
de l’intérieur des terres, il représente un peu moins de la superficie de l’Amérique du Nord et ne cessera de croître si rien n’est fait. La Suisse a aussi son rôle à jouer.

Deux millions de déchets plastiques au kilomètre carré. C’est le chiffre affolant avancé par Greenpeace. Cette pollution, invisible depuis l’espace, se retrouve dans cinq grands bassins océaniques, au sein du Pacifique Nord, maisdu Pacifique Sud, de l’Atlantique Nord et Sud et de l’océan Indien. Ces zones sont en effet caractérisées par la rencontre de courants marins qui, influencés par la rotation de la Terre, forment d’immenses vortex appelés gyres océaniques. La force centripète aspire alors très lentement  tous les détritus qui flottent en surface vers le centre de la spirale, où ils s’amoncellent pour ne jamais en ressortir.
Les conséquences sont sans précédent:
mort des fonds marins, de la faune et de la flore, et pollution de la chaîne alimentaire, le plastique libérant des substances toxiques au fur et à mesure de sa dégradation. L’avenir?
Sombre, si l’on en croit les scientifiques. Malgré quelques initiatives inventives pour ramasser le plastique flottant (lire encadré
ci-contre).

Lire l’article entier de Stéphanie Milliquet paru dans le magazine Efficience 21 de Décembre 2014: Article Efficence21_ p.46-48

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